Un soir au cinéma

Quand j'étais petit et que je rêvais d'être un enfant, il y avait des choses qui me passaient au-dessus de la tête. Comme les trainées blanches laissées par les avions, je les apercevais puis elles disparaissaient avant même d'atteindre ma mémoire.

C'est ainsi qu'hier soir, traversant mollement le hall et de son côté Annie se traînant d'une démarche du palais, je me suis retrouvé dans la salle 1 avec trois pelées et un tondu, à moins que ce ne soit le contraire ou bien inversement. Enfin, je ne sais plus trop. Certainement l'ivresse des grands espaces. J'aurais en effet mieux fait d'être bourré pour aller voir ce film.

Comme le disait Yves Saint Laurent, tout cela pourrait vous paraître un tantinet décousu, mais ce film m'a saoulé. Mais quel film? Mon chien stupide. Bien que ne ressemblant à un canidé qu'en de rares circonstances, dont je ne suis pas fier, je me suis dit non mais ne faut-il pas être stupide pour aller voir ça? Ce que n'ont pas manqué de me dire ceux à qui j'ai avoué ce choix.

Il est vrai que je ne sais pas ce qui a pu me pousser à perdre ainsi mon temps. Payer pour aller voir ce film c'est encourager la médiocrité, la vacuité, la paresse, la facilité. Tout est vain et moche dans ce film, même la mer ne donne pas envie de se baigner.

Voilà. La vidéo jointe est un condensé de mon avis.

A vous de voir. 

Navet Lumière