Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Objectif négatif

5 décembre 2024

Warhaus

Bonjour Gonzalo, bonjour Mister Gui, les Mona et Lisa des ondes que l'on écoute dans le monde entier et au-delà, dont les voix nous caressent les pavillons et qui, sourire aux lèvres, vendredi après vendredi nous font découvrir les couleurs de la musique d'hier, d'aujourd'hui et de demain avec cette subtilité à nul autre pareil qui demeure un mystère, bonjour tout le monde ou ce qu'il risque d'en rester. Si j'en crois Monique vous avez été trop nombreux, voire trop nombreux sur les roseaux sociaux à me faire part de votre peur. Si cela peut vous rassurer, ce matin j'ai renversé mon café. J'ai gardé mon calme. Un coup de lavette et il n'y paraissait plus.

A ce propos, quand j'étais petit, ou pas loin de l'être, j'étais souvent amoureux. De cet amour que l'on garde secret, qui vous laisse désespéré au milieu d'un océan de romantisme. J'aimais de loin, accompagné de ma seule souffrance, de cette souffrance vaine qui vous fait exister. Personne ne pouvait me comprendre et cette solitude me rendait unique. Je regardais à la dérobée, le regard triste j'osais à peine lever les yeux sur l'objet de mes tourments. La musique accompagnait mes nobles sentiments car il s'agissait d'amours courtoises, éthérées, évanescentes. J'écrivais des poèmes aux rimes sensuelles et caressantes. Je me prenais pour Villon et Musset. Dans l'ombre de ma couche, j'écoutais Suzanne. J'étais Leonard Cohen. Je l'écoutais encore et encore. Je n'étais pas encore cette bête de sexe prête à tout culbuter au désir insatiable. Je ne savais pas qu'un jour, mon corps ne demanderait qu'à exulter. Tout ça pour vous dire que j'avais choisi une chanson de Cohen mais j'ai changé d'avis au dernier moment. Vous allez me dire qu'en choisissant Warhaus je ne m'en éloigne pas trop. C'est sans doute pour ça. Warhaus n'est autre que le belge Maarten Devoldère, au hasard Bathazar, compositeur multi instrumentiste de talent. Comme celle de Leonard, sa voix m'envoûte et me donne l'envie de solitude et d'embrasser des horizons infinis loin des embrasements et du tumulte.   

2 décembre 2024

Je me souviens

Je me souviens des lendemains sans avenir quoi qu'il advienne. Je les laissais s'évanouir dans l'oubli. Il en reste toujours quelque chose. Des restes éparpillés qui surgissent et s'assombrissent les jours au détour de ton retour. Oh je sais. Mais peu importe. Je ne fais pas semblant. Je fais comme si. Comme si la porte allait s'ouvrir. Comme si j'allais entendre tes pas. Comme si tu allais me sourire. Cela n'arrive pas. Et alors? Pas encore. J'attends sur la rive que tu arrives. Je sais que tu es presque là. Proche. Si proche que je n'ose bouger. Parfois, peut-être impatient, je ferme les yeux pour te voir. A la surface des souvenirs, avant de dépérir dans les couleurs passées, j'essaye de te retenir. Fugaces, les traces de cet autre temps s'enfuient au-delà. Elles entraînent mon amour avec elles. 

2 décembre 2024

Comptine

Dans la secte des insectes

On craint les coups d'bec

Dans la secte des insectes

On craint les coups d'bec

Dans la secte des insectes

On craint quand c'est sec

Dans le corral des chevaux

Tout le monde hennit faux

Dans le corral des chevaux

Tout le monde craint le rodéo

Dans le champ des vaches

Les tâches se cachent

Dans le champ des vaches

Les cornes sont bravaches

Dans l'enclos des cochons

On cherche les cornichons

Dans l'enclos des cochons

On cherche le tire-bouchon

Dans le panier des chats

On sourit comme des pachas

Dans le panier des chats

Jamais on ne se doucha

 

 

 

 

 

26 novembre 2024

Primal scream

Bonjour Gonzalo, bonjour Mister Gui, les Toulouse et Lautrec des ondes qui vendredi après vendredi, par petites touches, dressent le tableau de la musique contemporaine, n'hésitant, rebelles qu'ils sont, à sortir du cadre, allant jusqu'à faire fi des tubes pour transformer notre vie en un camaïeu de riffs et de mélodies, bonjour tout le monde ou ce qu'il risque d'en rester. Si j'en crois Monique vous avez été étonnement très nombreux, voire très nombreux sur les roseaux sociaux à me demander ce que j'ai pensé du concert de Robert Plant. Égal à lui-même. Si l'on me demandait quelle est la différence entre Robert Plan et Bruce Springsteen. Je répondrais une heure trente.

Pour cette chronique en boîte, qui ne connaîtra jamais le botulisme, compte du thème de l'enquête j'aurais pu choisir . Au lieu de cela je vous emmène en Ecosse, plus précisément à Glagow, non pas pour aller à la rencontre de Franz Ferdinand, de Simple Minds, de Lloyd Cole ou des Vaselines mais de Primal Scream. Les musiciens de ce groupe ne sont pas des perdreaux de l'année, Primal scream s'étant formé en 1982. Mais il est vrai que de nombreux musiciens ont fait un détour par ce groupe. Fondé par Robert « Bobby » Gillespie, qui un temps fut batteur de The Jesus and Mary Chain, et Jim Beattie, Primal Scream n'est pas pressé, leur premier album, Sonic flower groove sortant en 1987. Cet enregistrement sera suivi de douze autres dont le célèbre Screamadelica. Éclectique, protéiforme, inventif, dérivatif, renaissant, mutant, ironique et pasticheur, je suis bien incapable de définir le style de Primal Scream. Les inspirations s'entremêlent. Imaginez Pollock rencontrant Velasquez un soir de déprime euphorique baignant dans le whisky en se laissant bercer par la Clyde. Je vous offre Love insurrection extrait de leur nouvel album Come Ahead. Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, ce qui vous en conviendrez est déjà beaucoup, je vous embrasse recto verso, salut Lule.

 

22 novembre 2024

Jorge P

Bonjour Gonzalo, bonjour Mister Gui, les Leroy et Ladurie des ondes qui ne se la racontent pas mais qui chaque vendredi ajoutent un nouveau chapitre à l'histoire de la musique et nous conte par le menu, des plus appétissant, les aventures, les anecdotes qui parsèment les époques, les modes et les tendances qui traversent la musique depuis la nuit des temps, ne dit-on pas que le big bang gratifia l'univers d'un ré majeur, bonjour l'invité qui si j'en crois Gonzalo est plus fin qu'il n'y paraît et qui à lui seule est tout un programme, bonjours tout le monde ou ce qu'il risque d'en rester. Alors si j'en crois Monique, vous avez été très nombreux voire très nombreux sur les roseaux sociaux à vous interroger. Il est vrai qu'après les analyses tout en finesse de Sarkozy, la condamnation à mort de Le Pen, les missiles de Poutine et le nouveau livre de Levy, il y a de quoi se demander.

Alors cette semaine une chronique expresse. Vous aurez peut-être remarqué mon essoufflement. De retour de Paris dans des conditions rocambolesques je ne disposais que de quelques minutes pour vous écrire. Alors donc, en exclusivité je vous offre une chanson qui fait partie d'un disque qui n'est pas encore sorti. Il s'agit du nouveau disque de Jorge P enregistré, qui fit notamment partie de Victoria et de Second floor orchestra, disque enregistré il y a quelques semaines au sein du studio Tarantula records de Vincent Blanchard. Ce disque sera officiellement présenté le 18 janvier à Rouen, au café de l'époque pour être précis. A l'écoute de ce disque l'on retrouve le talent d'auteur compositeur de Jorge P qui compose des mélodies comme nul autre pareil. Accompagné de très bon musiciens du cru et ayant bénéficié de conditions d'enregistrement idéales pour ce disque cent pour cent normand, Jorge P entre dans l'histoire que Gonzalo et Mister Gui continueront à nous conter avec amour. Que la paix soit avec vous. Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, ce qui est largement suffisant voire trop. Je vous embrasse recto verseau.  

20 novembre 2024

Sentant

Hier matin l'air de rien j'errais entre mon oreiller et l'édredon. Quelque peu lascif et lessivé en vérité, je ne savais que faire. Voué sans me l'avouer à l'incertitude des réveils émerveillés, mes mains traînaient inertes sous la couette. Je les sentaient impatientes. De la droite je pris du temps. Un peu de temps qu'en ce matin je maintins dans le creux. Comme la promesse d'une prière, je pris soin de ne pas l'écraser. Je déposai ce temps dans l'espace qui s'ouvrait sur ma table de chevet, plus précisément à l'ombre des jeunes filles en fleur. Sentant la solitude m'envahir, gravement et sans coup férir, je décidai de fermer les yeux plutôt que d'affronter le jour. Comme il se doit et suçant mon pouce, je finis par m'endormir. Et un autre matin des plus sobres vint. Non que je fus surpris mais je fus étonné d'avoir si longtemps dormi. Nul regret ne me traversa. Bien sûr, je ne pouvais nier tout ce temps passé dans l'inconscience du sommeil. Pourtant, l'esprit emprunt d'une légère culpabilité, je sentis la sérénité me quitter. Me revint alors en mémoire le temps que j'avais pris et déposé la veille. Il était toujours là. Je ne vous dirai pas qu'il me regardait, mais dans son immobilité je discernais une attente. Il n'avait pas profité de mon abandon pour fuir, pour s'enfuir, pour s'écouler, pour un tant soit peu passer au soleil levant. Il n'avait manifestement pas l'intention de bouger. Il exprimait la patience et la disponibilité. C'est alors que me vint ce projet. Le projet de prendre du temps chaque matin dans le creux de ma main et de le déposer entre les pages des livres qui s'amoncelaient telles des prières sur ma table de chevet. Pourquoi prendre ainsi du temps? Le jour de ma dernière heure il me suffirait avec légèreté de feuilleter les livres pour qu'advienne un nouveau temps qui m'offrira de nouveaux matins.
 
14 novembre 2024

Lou

Quelle est cette vie                                                                                                                                         Cette nouvelle vie                                                                                                                                            Quand elle sort du bois                                                                                                                                          Lou c'est elle ma foi

Quelle est cette vie                                                                                                                                         Cette nouvelle vie                                                                                                                                              Où l'on devient mère-grand                                                                                                                               Au premier souffle d'un enfant

Quelle est cette vie                                                                                                                                         Cette nouvelle vie                                                                                                                                                   Qui  nous donne envie                                                                                                                                           Dès le premier cri

Quelle est cette vie                                                                                                                                         Cette nouvelle vie                                                                                                                                              Une lumière à l'orée                                                                                                                                       D'une vie rêvée

Quelle est cette vie                                                                                                                                         Cette nouvelle vie                                                                                                                                           Dans les grands yeux de Lou                                                                                                                       Bercée par les mots doux

Quelle est cette vie                                                                                                                                         Cette nouvelle vie                                                                                                                                      D'amour à l'infini                                                                                                                                              Que loue la vie

Quelle est cette vie                                                                                                                                         Cette nouvelle vie                                                                                                                                          Reflet dans nos yeux                                                                                                                                            Qui nous rend heureux

Quelle est cette vie                                                                                                                                         Cette nouvelle vie                                                                                                                                              Où la lumière se fait jour                                                                                                                      Maintenant pour toujours

13 novembre 2024

J'ai testé pour vous 2) sexe à la piscine

Parfois, c'est à dire pas toujours sans que je sois en mesure d'en préciser la fréquence, mon cerveau et mon corps échappe à ma volonté. Autant dire qu'à eux deux ils réduisent à néant mon libre-arbitre. Ce phénomène peut se produire à tout moment, n'importe où et ce pour une durée illimitée. Et d'un seul coup cette emprise disparaît et je reprends le contrôle.

L'autre jour, à moins que ce ne soit... enfin peu importe. Il était 7 heures du matin (sinon j'aurais précisé 19h). A l'ouest, les nuages n'émergeaient pas encore de la nuit tandis qu'à l'est à nouveau une lueur bientôt persistante se faisait jour. D'un geste emprunt d'une certaine élégance, j'ouvre la porte vitrée de la piscine de Mont Saint Aignan. Je me dirige vers la caissière qui m'accueille d'un sourire dont la délicatesse me laisse tout chose. J'aurais dû me méfier.

 

 

 

 

 

 

13 novembre 2024

Communiqué de presse

Tout jeune chanteur de Tweed dans les années 85-90, Jorge Pereira Rainha forme Victoria au début des années 2000 et en 2007 Second Floor Orchestra dont les membres se séparent en 2013. Il sort un premier EP 5 titres produit par Gene clarksville en 2018 sous le nom de Jorge P. Depuis, Jorge P a composé de nouvelles chansons et il sort aujourd'hui son premier album "Melancholia". Lors d'une rencontre au printemps dernier avec Vincent Blanchard, auteur compositeur lui-même et à la tête du studio d'enregistrement Tarantula Record, nait le projet d'enregistrer le disque. Accompagné d'amis musiciens, Jorge P entre en studio. Après quelques répétitions, ajustements et suggestions, le groupe est prêt à enregistrer. Ce qui est fait promptement. Après d'ultimes arrangements, le mastering est réalisé et les neuf titres partent en fabrication. Et c'est ainsi que sort aujourd'hui "Melancholia" Ce premier album de Jorge P réalisé, joué (Chœurs guitares et claviers) et arrangé par Vincent Blanchard (Joad, César pour la musique du film Guy...), joué par Greg Fugen à la batterie, Loïc Kohler à la basse et de nombreux invités comme Gene Clarksville au Wurlitzer, Manon Basille (huit nuits) violoncelle et choeurs, Phlippe Petitqueux (Victoria, Elegant tramp) à la guitare ou Claude Pereira aux choeurs (Victoria, My silly dogfish) et Fabrice Bisson aux cuivres.

 

8 novembre 2024

Robert Rodriguez

Bonjour Gonzalo, bonjour Mister Gui, les Kill et Bill des ondes, toujours affutés comme des catana, prêts à extraire de la tombe les chanteurs et groupes que l'on croyait morts et enterrés et qui chaque vendredi tels des phœnix tendus comme des cordes de guitare renaissent de leurs cendres et de celles de leurs auditeurs qu'ils enflamment comme des desperado après une nuit en enfer, bonjour tout le monde ou ce qu'il risque d'en rester. Alors si j'en crois Monique vous avez été nombreux, voire nombreux dès mercredi matin sur les roseaux sociaux à solliciter mon avis. Et bien, je crois que nous allons le regriter again.

Alors cette semaine, une fois n'est pas coutume, c'est une chronique de commande qui vous sera servie. En effet, Gonzalo qui jamais ne s’immisce dans mes choix musicaux m'a suggéré de dire quelques mots à propos de Robert Rodriguez. Quand on consulte sa fiche wikipedia, la première chose que l'on constate c'est que ce garçon à au moins douze cordes à sa guitare. Réalisateur pour le cinéma, la télévision, la publicité, scénariste, producteur, monteur, compositeur dont quelques titres de Kill Bill, acteur et guitariste dans le groupe chingon. Comme aime à le dire les journalistes, son œuvre est foisonnante. J'aurais pu la survoler, papillonner d'un opus à l'autre vous laissant ébaubis. Mon visionnage s'est arrêté sur Une nuit en enfer avec George Clooney, Quentin Tarentino, Harvey Keitel la fidèle Salma Hayek et l'actrice principale étant hémoglobine . Comme aime à le dire mon garagiste c'est un film déjanté qui a certes une queue celle du vampire mais qui perd la tête. Une partie de l'action se passe dans le bar Le tortilleur de tétons. Le sang coule, à tel enseigne que l'on pourrait en faire le plus long boudin du monde. Ce film m'a fait un effet spécial. Rodriguez se fout des quentin dira-t-on. Il fait ce qui lui plait sur sa harley grand écran. Ca tranche, ça gicle, ça pénètre, ça dégouline, ça se vautre dans la fange. Tout provient de l'origine de l'immonde dont on sort repu et rouge de plaisir. Voilà, j'espère avoir répondu à la commande. Bon appétit. Ce sera tout pour aujourd'hui. Je vous embrasse tendrement recto verso. Salut Lulu.  

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 > >>
Archives
Visiteurs
Depuis la création 6 227