Poudre

Je suis au bord d'elle. Tout au bord. Chastement je la chatouille. Tout s'embrouille et fourmille du bout des doigts. Elle sommeille derrière le soleil. Son inconscience tressaille, défaille près des failles. Je suis près d'elle, m'aime et se démène dans un rêve sans trêve. S'ajoutent les joutes. Bouillonnant transperce les assyriennes. Dans le ciel délicieux. Noués sur des luges, les frissons traversent. S'emboutissent et cognent au fond de la vallée. La fêlure du temps engloutit le reste de nos soupirs.