Un soir au concert

Donc, mardi 10 décembre en début de soirée, nous avons pris la route pour rallier Saint Etienne du Rouvray, commune où culture et populaire sont en ménage. D'habitude, le mardi soir je tape le carton avec des copains cheminots à Sotteville. Mais là, compte tenu de l'ambiance, j'ai préféré pousser jusqu'au Rive Gauche pour écouter Huit nuits et pas une de plus pour la quatrième fois. Pour être plus précis, il s'agissait de Huit Nuits et parties rapp

Huit nuits le rive gauche

ortées composées d'instruments à cordes et d'une flûte traversière.

Toujours donc, si Huit Nuits nous fit remarquer que la mer était loin, assertion qui ne fit l'objet d'aucun démenti, il n'en demeurait pas moins que la scène était proche. De toute ma carrière de spectateur, jamais je ne fus aussi près. Si près que j'étais prêt à toucher mais m'en abstins

Bel et bien, mais la musique direz-vous ? Pour ceux qui connaissent, nous eûmes droit à du Huit Nuits, le tout agrémenté de traits d'humour qui ne manquaient pas de faire sourire un public conquis composé de fans et d'abonnés qui ne s'écharpent pas. Sourire car Huit Nuits navigue dans l’effleurement, la brise, les chuchotements, la caresse chromatique, la poésie des sons et des mots, la légèreté austère des profondeurs du cœur mais atteignant parfois ses propres extrêmes, approchant ainsi la rupture des cordes (je reste à votre disposition pour toute explication). 

Voilà. Pour résumer, j'ai aimé.

Huit nuits le rive gauche