2 décembre 2019
Quand bien même
Quand bien tu m'aimes, ce n'est pas pareil. Pas besoin des appareils. Quand tu m'aimes, c'est différent. Je ne suis pas indifférent. Quand tu m'aimes du bout des doigts, pas besoin de demain. Ton corps ténu se découpe quand émue tu m'aimes. Quand tu m'aimes, ce n'est pas la peine. Quand tu m'aimes hors d'haleine, c'est assez. Je détale et déballe. Quand tu m'aimes, disparate, je disparais. Tu m'éparpilles, tu me pilles. Quand tu m'aimes, je cède, j'accède et je décède. Tes mots à mort me transpercent. Quand tu m'aimes, tu me susurres au travers des murmures. Quand tu m'aimes, comme toi j'aimerais t'aimer.
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