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Objectif négatif
6 décembre 2018

Un soir sur ma platine

Comme à regret, la nuit s'était résolue à quitter la scène. Dans le lointain, les cheminée semblaient pénétrer dans la grisaille de l'horizon. Pourtant, par-delà les nuages se laissait désirer le soleil que l'on devinait impatient de nous caresser de ses rayons. Mon regard naviguait vaguement entre les pensées évaporées. La veille, répandu sur les soupçons du canapé, je m'étais abandonné à la suavité de Jay Jay Johanson. Sa voix, proche de l’ambiguïté, faisait onduler d'anciens soulèvements. Peu après l'aube, les dernières gouttelettes du matin brumeux troublaient ma vision. Comme un besoin de retrouver la radicalité de la nuance, mon corps réclamait quelque émanation de cette virilité qui donnait un sens au retournement. Peut-être guidé par un instinct d'un autre temps, ma main saisit le nouvel opus de Gene Clarksville. Un cinq titres qui allait bientôt se graver dans ma mémoire, cette mémoire vive qui vous retient à la vie. Les Ooh Ooh Aah Aah, réminiscences vespérales, ne tardèrent pas à franchir mes lèvres qu'humectaient la profondeur des voix. Bien sûr, se défiant de l'unanimisme, d'autres lèvres firent la fine bouche. Mais quoi qu'il en soit, accompagné de ses deux acolytes Loïc et Eric, Gene Clarksville dévoile à nouveau sa sensibilité, son art de la mélodie qui vous fait frétiller et les nuances de sa mâle voix qui laisse affleurer sa féminité. Pour tout dire (mais est-ce possible?) Play n'en est pas une. Et comme Gene Clarksville le suggère "Un de ces jours, quand tout sera suspendu à toi, ma divine, tu me diras."

Alors, tous à l'Appartbar le 15 décembre où nous aurons également l’extrême plaisir d'écouter Jorge P et Artur.  

play

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