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Objectif négatif
18 décembre 2017

Un soir au concert

Vibrants défricheurs

Il nous arrive de ne pas être attentifs. Parfois nous nous faisons des idées. Drôles d'idées. Et sans le savoir, nous partons à l'aventure. Genre aventure au bout de la rue. Mais malgré tout de l'inattendu, du surprenant. Donc ce week-end, à deux reprises, il n'y en a d'ailleurs eu aucune, je me suis retrouvé à la chapelle de Charles Nicolle. Installé dans un transat, en bermuda et les pieds sur le sable chaud (Porte 10/la délégation culture du CHU fait bien les choses), j'ai écouté. Pour être plus précis, j'ai plongé. Les yeux fermés, j'ai plongé au cœur du son. Allongé, décontracté de partout, mais à l'affût des variations et des intonations en tous genres. Face à nous, à proximité, 4 membres des Vibrants défricheurs. Une harpiste, une chanteuse, un violoniste et un percussionniste qui je le jurerais n'a jamais fait de muscu. Allez savoir pourquoi, je m'étais mis dans la tête, on s'en met des trucs dans la tête, que j'allais entendre du classique. De la musique classique agrémentée de lyrique. Le souffle des premières notes nous a éloignés du rivage rassurant de l'harmonie. Ce fut une expérience. De ces expériences qui comme le dit Caroline, n'hésite pas à nous rapper (rien à voir avec Booba) les oreilles et tout ce qui s'y rattache. Je me suis laissé porter. Peut-être pour rassurer ceux qui se trouvaient loin du bord dont j'étais, les performeurs nous gratifièrent de quelques notes harmonieuses comme autant de bouées. Les partitions n'étaient pas balisées mais ils ne se sont pas égarés. Bien que ce ne fut pas téléphoné ce fut la découverte d'un autre monde.    

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