Un soir au concert

Hier soir, pas plus loin qu'à deux pas, trois au maximum que j'ai franchis dans la fraîcheur humide, je me suis retrouvé là où les autres étaient. Il nous arrive parfois d'aller à des trucs et d'en ressortir en se disant... En ne sachant pas trop quoi se dire si ce n'est ouais bon bah, une culbute m'aurait fait plus de bien. Tous ces machins qui se perdent dans le siphon de l'oubli. Bon, c'est sûr qu'hier soir il n'était pas aisé d'être impartial. Pour autant, étions-nous là pour ça?

Donc, hier soir soir nous nous sommes retrouvés à l'appart bar, je dis nous car il y avait comme une ambiance de communauté, du genre ah toi aussi t'es là, tiens t'as vu y a machin et le célèbre caisse tu bois? A ce propos, chère Carole, la prochaine fois c'est pour moi. Rapidement l'endroit s'est transformé en Pereira Arena. Où que le regard se pose, on ne pouvait que croiser celui d'un Pereira ou assimilé. Pour ce qui est de l'environnement, l'ambiance fut très bonne, en l'absence de portugaise, personne n'a profité d'être sur scène pour raconter sa vie, le son était excellent, merci Thibault, les femmes étaient belles et les hommes respectueux, merci...

Pour commencer, Jorge et Artur P qui se sont ouverts au multiculturalisme. Vous vous demandez ce que je vais bien pouvoir raconter de plus après les avoir tant de fois entendus. Et bien, pour paraphraser notre ami Verlaine je dirais qu'ils ne sont ni tout à fait les mêmes ni tout à fait autres. Outre leurs talents naturels à chaque fois renouvelés, ils ont réussi, ce qui n'est pas une mince affaire, à faire partager leur plaisir de jouer. Pour clore leur set, il nous ont offert une dernière chanson avec 50% de My Silly Dog Fish et 100% de Victoria. Et là, l'étincelle qui éteinte provoque la réflexion c'est déjà fini?

Après cette nostalgique transition, 100% de MSDF. Pour ce qui me concerne (on s'en doute) My Silly ce sont des voix, deux, qui donnent vie aux mélodies. Des voix telles quelles sans additif. J'ai aimé les nouvelles compositions, notamment une. Je vous le concède, cette dernière réflexion manque de précision mais je ne retiens que rarement les titres. Je ne tournerais pas autour de la basse, tenue par Loïc au talent toujours aussi sobre que précieux, j'ai aimé.

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